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Горные егеря (1808 - 1814 гг.)

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Горные егеря — несколько французских батальонов, набранных из жителей горных районов Пиреней для борьбы с испанскими партизанами в горах.

История[править]

Afin d’assurer la sécurité le long de la frontière espagnole, et pour tenter de tirer parti de la force potentielle que représentent les nombreux réfractaires qui infestent les départements pyrénéens, Napoléon imagine en 1808 de former des bataillons ayant un statut particulier : ce seront des "miquelets", c’est-à-dire des combattants montagnards jouissant d’un statut particulier (voir miquelets). Ces "miquelets" formeront des bataillons de "chasseurs de la montagne". Le 6 août, l’Empereur promulgue un décret créant dans 5 département pyrénéens des bataillons de ces miquelets, chaque bataillon portant le nom de : bataillon des chasseurs de la montagne du département de Les cinq départements visés sont les trois départements des Pyrénées, l’Ariège et la Haute-Garonne. Ces unités, d’après le texte du décret, n’étaient appelés à servir que sur la frontière d’Espagne. Ils devaient être composés d’habitants des départements, et les conscrits réfractaires qui se feraient inscrire sur les contrôles verraient les poursuites engagées contre eux et contre leurs parents suspendues. C’est donc bien cette catégorie qui était visée par la formation de ces bataillons. Chaque bataillon devait être composé d’un nombre variable de compagnies :

  • 8 dans les Pyrénées-Orientales,
  • 8 dans l’Ariège,
  • 2 dans la Haute-Garonne,
  • 8 dans les Hautes-Pyrénées,
  • 8 dans les Basses-Pyrénées.

Les bataillons furent formés par les soins des préfets des différents départements. Dans certains départements comme l’Ariège et les Basses-Pyrénées, l’afflux des réfractaires fut tel qu’il fallut doubler le nombre des bataillons. Contrairement à ce qui avait été promis par le décret de création, les bataillons des chasseurs de la montagne sont dirigés sur l’Espagne, où ils prennent notamment part au siège de Saragosse. Cette infraction flagrante aux engagements pris par le gouvernement (pour ne pas dire l’Empereur) fut la cause de nombreuses désertions, au point que le 1er bataillon de l’Ariège, par exemple, doit être ramené dans son département d’origine pour y être reformé.

Néanmoins, l'afflux des réfractaires repentis compense ces pertes et même au-delà, puisqu'un 2e bataillon de l’Ariège est formé en janvier 1809 et compte 8 compagnies. Il est envoyé à Jaca, nœud stratégique de l’autre côté de la frontière, où il est rejoint par le 1er bataillon reformé. Le décret du 25 mars 1810, contenant les "Actes de bienfaisance et d’indulgence à l’occasion du Mariage de Sa Majesté Empereur et Roi", accorde une amnistie aux conscrits repentants , et désigne différents corps vers lesquels ils doivent être dirigés selon leurs départements d’origine. Les bataillons des "chasseurs des montagnes" doivent recevoir les conscrits des Basses-Pyrénées, des Landes, de la Gironde, du Lot-et-Garonne, du Tarn-et-Garonne, du Gers, des Hautes-Pyrénées, de la Haute-Garonne, de l’Ariège, des Pyrénées-Orientales et de l’Aude. Le 17 janvier 1811, un décret impérial donne aux chasseurs des montagnes une nouvelle organisation : les compagnies sont réparties entre trois bataillons numérotés de 1 à 3 :

  • Le 1er bataillon compte 6 compagnies et regroupe les compagnies des Pyrénées Orientales, la Haute-Garonne et les Hautes-Pyrénées
  • Le 2e bataillon rassemble les 8 compagnies de l’Ariège,
  • Le 3e bataillon est formé des compagnies des Basses-Pyrénées et de celles d’un bataillon supplémentaire formé par décret du 10 février 1809.

Les bataillons des chasseurs des Montagnes ont, pendant la durée de l’occupation française en Espagne, assuré les communications dans la région frontalière et participé activement à la lutte contre les guerillas espagnoles. Après l’évacuation de l’Espagne, les bataillons ont été incorporés dans l’infanterie :

  • le 1er bataillon dans le 116e régiment de ligne,
  • le 2e dans le 4e léger, et
  • le 3e dans le 25e léger.

Организация[править]

D’après le décret du 6 août 1808, chaque compagnie devait comprendre :

  • un capitaine
  • un lieutenant,
  • un sous-lieutenant,
  • un sergent-major,
  • quatre sergents,
  • un caporal-fourrier,
  • huit caporaux,
  • un tambour
  • 130 miquelets,

total 148 officiers et sous-officiers compris. Total des 34 compagnies 5032 hommes.

Униформа[править]

L’article 7 du décret du portait : "L’armement, l’équipement et l’habillement seront les mêmes qu’ils étaient dans la dernière guerre avec l’Espagne". Le problème est que l’uniforme des miquelets français de 1793 ne nous est pas connu, et qu’il nous faut donc, à défaut d’une recherche plus poussée dans les archives départementales, se contenter de ce que l’uniformologie classique nous donne comme éléments. La tenue aurait été celle de l’infanterie légère, avec comme couleur de fond le drap brun-marron, et comme couleur distinctive le bleu de ciel. Et il paraît évident que la coupe de l’uniforme n’était plus celle de 1794, et que le shako aura remplacé le chapeau. C’est à partir de ces maigres données que la tenue des chasseurs des montagnes a été reconstituée. Des recherches plus poussées dans les archives des départements en question devraient apporter des réponses aux questions qui subsistent.

Галерея[править]

Источники[править]